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Chaise 66
Alvar Aalto, 1935

Chaise 66  Alvar Aalto, 1935

La Chaise 66 est une chaise en bois universelle s'inscrivant dans la tradition des chaises de cuisine et de café classiques. sa logique de construction et d'assemblage visible est pleine de caractère et agréable à regarder. Le dossier large offre confort et souplesse, tandis que le bouleau finlandais utilisé pour fabriquer le fauteuil est à la fois résistant et léger. Avec son dossier en forme de poignée, la chaise 66 est facile à déplacer partout où elle est nécessaire. Disponible dans une variété de couleurs et de finitions.

Chaise 66  Alvar Aalto, 1935
Chaise 66  Alvar Aalto, 1935

Dimensions L39 x P42 x H80 cm – Hauteur d’assise 45,5 cm

Matériaux pieds et corps de l’assise en bouleau massif, surface de l’assise en placage de bouleau. Dossier en placage de bouleau thermo-formé.

Chaise 66  Alvar Aalto – assise non rembourrée
Chaise 66  Alvar Aalto – assise non rembourrée

Chaise 66 – Bouleau vernis naturel

Chaise 66 – Bouleau + HPL Blanc

Chaise 66  Alvar Aalto – assise non rembourrée
Chaise 66  Alvar Aalto – assise non rembourrée

Chaise 66 – Bouleau + Linoléum noir

Chaise 66 – Noire

Chaise 66  Alvar Aalto – assise non rembourrée

Chaise 66 – Blanche

assise rembourrée

Chaise 66  Alvar Aalto, 1935 – assise rembourrée

Chaise 66 Bouleau vernis naturel
+ assise rembourrée
Ă  partir de :

Chaise 66  Alvar Aalto, 1935 – assise rembourrée

Chaise 66 Bouleau peint
+ assise rembourrée
Ă  partir de :

patins

4 patins feutre

Échantillons gratuits
(contre caution)

exemples

Chaise 66  Alvar Aalto, 1935 – assise rembourrée
Chaise 66  Alvar Aalto, 1935 – assise rembourrée

bouleau vernis naturel
+ cuir Sörensen Prestige beige
(groupe de prix A)

bouleau vernis naturel
+ tissu Zebra
(groupe de prix 6)

Chaise 66  Alvar Aalto, 1935 – assise rembourrée

NB : le tissu ou le cuir peuvent être tapissés directement sur l’assise, sans rembourrage
(prix identique, nous demander).

Chaise 66  Alvar Aalto, 1935
Chaise 66  Alvar Aalto, 1935
Chaise 66  Alvar Aalto, 1935
Chaise 66  Alvar Aalto, 1935
Chaise 66  Alvar Aalto, 1935
Chaise 66  Alvar Aalto, 1935
Chaise 66  Alvar Aalto, 1935
Chaise 66  Alvar Aalto, 1935
Chaise 66  Alvar Aalto, 1935
Chaise 66  Alvar Aalto, 1935

Alvar Aalto

Alvar Aalto

Alvar Aalto (1898-1976) est un architecte, dessinateur, urbaniste et designer finlandais, adepte du fonctionnalisme et de l'architecture organique. Nombre de ses bâtiments s'intègrent de façon harmonieuse dans le paysage, avec lequel ils forment un tout architectural.

 Dès son plus jeune âge, ce fils de géomètre arpenteur manifeste de l’intérêt et des disposition pour les arts décoratifs. Il créa des objets usuels comme le célèbre vase Aalto et des meubles en bois laminés et courbés.

Néanmoins, c’est d’abord en qualité d’architecte qu’Aalto va s'imposer sur la scène internationale. En 1929, il dessine l’immeuble du journal Turun Sanomat à Turku (son premier bâtiment fonctionnaliste), et deux ans plus tard participe à la conception de l’exposition du 700e anniversaire de Turku, qui sera son premier projet complet de style moderne présenté au public scandinave.

Ces débuts remarqués seront suivis par de nombreuses réalisations architecturales largement saluées, la bibliothèque de Viipuri (maintenant Vyborg en Russie) (1927-1935), le sanatorium de Paimio (1929-1933) et le pavillon de la Finlande pour l’Exposition universelle de Paris en 1937 et de New York en 1939.

À l’inverse de ses contemporains modernistes d’Allemagne et d’Italie, qui prônent l’utilisation de matériaux industriels comme l’acier et le verre, Aalto va faire du contreplaqué son matériau de prédilection. À partir de 1929, il se met à étudier les techniques de placage et explore les limites du contreplaqué moulé avec Otto Korhonen, directeur technique d’une fabrique de meubles de la région de Turku.

 Ces expériences vont conduire à ses fauteuils les plus innovants sur le plan technique, tel le Paimio 41 (1931-1932). Ce design à la fois fonctionnel et séduisant va immédiatement signaler à l’avant-garde internationale la nouvelle voie ouverte par l’usage de contreplaqué ainsi que l’émergence d’un vocabulaire de formes plus douces et chaleureuses.

En 1935, le couple Aalto fonde la société Artek. Sa technique de cintrage du bois va permettre, pour la première fois, d’ancrer les pieds directement sous l’assise sans faire appel à un quelconque châssis ou à une structure supplémentaire. Cette technique originale va donner naissance aux séries de sièges à piètements en L (L-leg, 1932-1933), en Y (Y-leg, 1946-1947) et en éventail (fan-leg, 1954).

Aalto collabore aussi en indépendant avec les verres Riihimäki (1933) et Iittala (1936). Tout comme son mobilier et son architecture, ses créations en verre se caractérisent par leurs formes organiques. Le vase Savoy de 1936 est devenu un classique. Sa forme sinueuse pourrait être aussi une allusion à son nom, qui signifie «vague» en finnois. Quoi qu’il en soit, les lignes rythmiques et asymétriques du Savoy expriment la quintessence de la nature et annoncent les formes fluides qui seront la marque du design scandinave d’après-guerre.

Adepte convaincu de la vocation humanisante du design, Aalto refusait non seulement les formes géométriques rigides mais aussi les tubes métalliques et autres matériaux artificiels, qu’il jugeait trop éloigné de la nature. Son travail fut particulièrement bien accueilli en Grande-Bretagne et aux États-Unis dès les années 1930 et 1940. Ses idées de « père fondateur du design organique » ont beaucoup influencé des designers d’après-guerre comme Charles Eames et Ray Eames.

En 1952, Aalto épouse l’architecte Elissa Mäkiniemi, avec qui il collabore jusqu'à sa mort. Le Musée d’art moderne de New York lui a consacré trois grandes expositions (en 1938, 1984 et 1997). Inspirée par la relation entre l’homme et la nature, la démarche globale et humaniste d’Aalto est le terreau philosophique sur lequel le design scandinave s’est développé et épanoui.

Plus constructeur que théoricien, il a pris des partis fonctionnels et utilisé des éléments standardisés, mais il a surtout fait preuve d'une extrême liberté formelle : évitant le recours systématique aux orthogonales, il a souvent préféré les lignes courbes ou obliques en rapport avec un plan libre et asymétrique, engendrant un espace continu aux subtiles articulations. Enfin, il s'est surtout préoccupé d'harmoniser ses constructions avec le site environnant et de les adapter à la spécificité du programme. Sa démarche s'apparente à bien des égards à celle de Frank Lloyd Wright.